Vous avez passé du temps à développer vous-même un logiciel ou un site web en interne. Ou bien vous avez un employé qui a travaillé à plein temps sur le développement de ce logiciel. Les dépenses que vous avez faites ne sont pas en pures pertes. Vous devez passer en immobilisation incorporelle ce logiciel afin qu’il figure à l’actif de votre société. En l’intégrant à vos immobilisations, vous aurez une meilleure présentation de votre bilan. Comment faire concrètement ?
Un logiciel développé en interne est considéré comme une immobilisation incorporelle. Pour comptabiliser cette immobilisation, procédez en deux étapes.
1. Transfert de charge salariale
Supposons que le développement de ce logiciel vous a coûté 5 000 € de salaire par exemple. Vous ne voulez pas que ce salaire soit considéré comme une perte. Vous devez donc passer une première écriture comptable sur le compte 791000 de transfert.
En comptabilité | Débit | Crédit | |
641000 | Rémunérations du personnel | 5 000 | |
791000 | Transferts charges d’exploitation | 5 000 |
Dans ZEFYR, pour faire cette écriture utilisez le menu Compta > Mode Expert> Saisie au Kilomètre. Attention, ce menu est très sensible.
2. Immobilisation incorporelle
Vous affecterez ensuite ces 5 000 € au compte d’immobilisations incorporelles (compte 205000). Pour cela, faites la deuxième écriture suivante :
En comptabilité | Débit | Crédit | |
791000 | Transferts charges d’exploitation | 5 000 | |
205000 | Compte Immobilisation incorporelles logiciels | 5 000 |
Puis vous devez ensuite utiliser le menu Immo > Immobilisations dans ZEFYR. Les immobilisations incorporelles telles que les logiciels se déprécient dans le temps. Elles sont donc amortissables. Pensez à définir une durée d’amortissement de votre développement interne. La durée d’amortissement d’un logiciel est fonction de la date à laquelle il deviendra obsolète.
Remarque : N’oubliez pas que le montant de 5 000 € va augmenter votre résultat en fin d’année. Vous paierez donc des impôts sur ce montant.
Rappel : Ce n’est pas parce que vous avez des immobilisations que votre société “vaut quelque chose”. Elle ne vaut réellement que son résultat de fin d’année.